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Décontamination chimique

Il est INDISPENSABLE qu’une victime potentiellement contaminée qui se présente à la porte de l’hôpital soit DÉCONTAMINEE avant d’être prise en charge dans un service de soin.

Dans un premier temps, ces victimes devront entreprendre elles-mêmes leur propre décontamination grâce à un KIT individuel de décontamination. Ce soin de décontamination d’urgence se réalise au PRVH (Point de Regroupement des victimes hospitalier). Il s’agit d’une nouvelle notion qui doit être prise en compte dans la rédaction des plans hospitaliers. (Cf;chapitre PRVH)

Secondairement, les victimes seront décontaminées de façon approfondie. Pour ce faire, le personnel soignant devra porter un EPI étanche. Pour cela une formation et des entrainements réguliers sont obligatoires pour être efficient dans ce soin. (Cf. Formation AFGSU SSE Module équipement de protection individuelle et Module décontamination approfondie).

 

En 2012, a été publié par le Ministère de la Santé une note technique de cadrage sur la décontamination hospitalière. Son but étant de signifier aux établissements de santé quelles sont les caractéristiques nécessaires pour mettre en œuvre une unité de décontamination.

A la suite en 2013, les Missions SSE-NRBC de la Zone de Défense et de Sécurité Ouest ont rédigé, un guide avec des annexes sur la décontamination hospitalière afin de guider opérationnellement les professionnels.

Avec la parution de la nouvelle circulaire 700, les établissements ayant une unité de décontamination structurée pourraient avoir à prendre en charge une victime techniquée avant son entrée dans l’établissement. Nous avons donc testé la faisabilité d’une telle prise en charge. Le film ci-dessous vous permettra de comprendre tous les enjeux de cette prise en charge atypique.

 

 

 

 

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